Le président des cols bleus de Québec a invité ses membres à ralentir le travail : les instances supérieures de son syndicat doivent-elles le sanctionner?
Une vidéo qui fait polémique sur les réseaux sociaux où l'on voit Luc Boissonneault qui explique à des membres syndicaux comment ralentir le rythme au travail, naturellement, sans que ce soit pour autant des méthodes «officielles».
Écoutez les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez qui commentent cette histoire particulière, à l'émission de Paul Arcand.
«Il ne recevra même pas une petite claque sur les doigts. La Ville lui a envoyé une mise en demeure, lui demandant de se rétracter d'ici le 10 mai. Il ne l'a pas fait. Et la Ville a capitulé. Donc ça vous donne une idée du contexte qui règne du côté de la Ville de Québec... Cette vidéo, qui a été rendue publique grâce au journaliste TaÏb Moalla, du Journal de Québec, est un bijou! Au-delà de la sanction, parce que ce dossier est réglé, est-ce qu'un appel au fait de ralentir le travail dans un contexte de moyen de pression est justifié et légitime?»
«Il faut savoir que la gestion des cols bleus, c'est une estique d'affaire. On ne va pas la régler ce matin! Ce qu'il dit, Luc Boissonneault, c'est ce qui se fait dans beaucoup d'arrondissements. Pas tous les arrondissements et pas tous les métiers. Il y a un métier en particulier, ce sont les gars en camionnette. C'est terrible la productivité des camionnettes...»