Durant la saison, le gardien de but Samuel Montembeault est rafraîchissant avec son franc-parler ultra rapide et son attitude. Durant la saison morte, il l'est tout autant comme on le constate à l'écouter avec Mario Langlois aux Amateurs de sports.
Le gardien a pris les choses mollo après l'élimination des Canadiens: maison et famille. Mais depuis deux jours, il a repris l'entraînement en gymnase à Trois-Rivières, avant de revenir à Brossard (en juillet) et de retourner sur la patinoire (deux fois par semaine).
Faut-il avoir une forme supérieure au sein d'un circuit de haut niveau?
«Il faut absolument que tu sois en bonne condition physique si tu veux jouer beaucoup de matchs. Parfois, on va jouer trois matchs en quatre soirs», note celui qui a eu droit à 41 présences devant le filet.
En espérait-il autant?
«On ne sait jamais combien de matchs on va jouer avant le début de la saison. Et avec trois gardiens, la situation était différente. En Mars, après l'échange (de Jake Allen), j'ai eu plus de départs.»
Finalement, le ménage à trois, ce fut une bonne affaire ou pas?
«Avec trois gardiens, tu es plus reposé. Des fois, tu joues un seul match de la semaine. On avait rien à garder dans le réservoir. Mais c'est plus difficile de rentrer dans le rythme quand tu joues moins souvent.»
L'équipe nationale
Montembeault regarde actuellement des matchs des séries de la LNH et du Championnat du monde. Aimerait-il être le gardien de l'équipe canadienne?
«C'est sûr que ça serait un rêve. Les Jeux olympiques, c'est tellement un gros événement. Je rêve d'y participer un jour, surtout que ça n'arrive qu'aux quatre ans. C'est une place qui se mérite. Ça va être à moi de prouver que j'ai ma place.»
Et pour les séries, les Canadiens sont-ils proches de ce calibre?
«C'est dur à évaluer. On n'est pas si loin que ça. Certaines équipes cette saison, on était au coude-à-coude. On a battu l'Avalanche deux fois cette saison. C'est plus intense dans les séries, mais on s'en va dans la bonne direction.»
Oublier vite
«C'est une des qualités que tu dois avoir quand tu es gardien. Tu oublies rapidement. Tu ne peux pas avoir la tête qui reste dans le passé. Il faut rester dans l'instant présent. Je suis capable, mais ce n'est pas toujours facile.»
Son habitude d'enlever son masque après un but, ça fait partie de l'équation?
«C'est un reset. J'enlève mon masque... Je prends de l'eau... Je respire... Je me concentre... Mais des fois, j'enlève mon masque parce que dans certains amphithéâtres, il fait vraiment chaud quand on joue...»
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