Les retardateurs de flamme utilisés dans les composants intérieurs des voitures comportent des risques pour la santé, particulièrement pour les enfants et les conducteurs fréquents. Doit-on prendre ça au sérieux?
C'est la question sur laquelle se penche le journaliste automobile Wiliam Clavey, jeudi, au micro de Nathalie Normandeau.
«On doit s'en préoccuper. On ne pense pas à ça. Et puis quand on prend le temps de creuser, on réalise que les normes auxquelles les constructeurs doivent adhérer sont très vieilles. On parle de normes qui datent des années 1970, donc il n'y a pas eu de mise à jour. Les constructeurs sont beaucoup plus sensibles maintenant aux matériaux qu'ils vont utiliser pour des soucis environnementaux. Mais en ce qui concerne les retardateurs de flamme, ça reste des produits cancérigènes.»