Dans son article Pêcher contre vents et marées, la journaliste à La Presse Stéphanie Bérubé, se penche sur le cas de deux jeunes pêcheurs Pierre-Nicolas Tanguay-Lévesque et Franky Dugas, qui ont repris l'entreprise familiale et cherchent à rentabiliser leur activité face à l'inflation et au coût élevé de l'essence en vendant directement aux poissonniers.
Jérémie Rainville se penche sur la situation difficile de ces pêcheurs et des moyens de préserver la rentabilité du métier, samedi, à l'émission Même le week-end. Il est accompagné de la journaliste Stéphanie Bérubé, Jean-Paul Gagné, directeur de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche.
La journaliste raconte d'abord l'histoire des deux pêcheurs et la situation à laquelle ils sont confrontés.
«Arrive ce qui arrive, les stocks bougent. On sait ce qui se passe avec la crevette. Eux sont des pêcheurs de crabe, mais avec le crabe aussi, il y a énormément de mouvement. Donc ces entrepreneurs-là ont essayé de trouver un nouveau modèle, en ne passant pas par les usines, ce qui est fait traditionnellement, et qui est franchement la façon facile de faire. [Leur façon de procéder] c'est sûr que c'est plus difficile, ça demande des ajustements. Il y a des journées où ils ne sortent pas alors que normalement tu ne te poses pas la question. Mais si le poissonnier n'a pas besoin de crabe le lundi, les gars restent à quai et s'ils doivent en ramener plus à la fin de la semaine parce que la demande est plus grande en début de saison, ils doivent en trouver, ça veut dire aller plus au nord, partir plus longtemps, revenir plus tard.»
Écoutez Jean-Paul Gagné discuter des solutions réalistes et durables pour l’avenir du métier...