Un cas extrême, qui montre les répercussions de la pénurie d'enseignants, est présenté dans un article de La Presse ce mercredi. Il s'agit de la classe de première année de l'école Dollard-des-Ormeaux, dont les élèves voient défiler les profs depuis le début de l'année.
Karine Avard, maman d’un enfant de la classe, brosse le portrait de la situation au micro de Patrick Lagacé.
«Pour faire chose simple, il y a eu cinq remplaçants officiels qui ont été présentés par l'école. Ensuite il y a eu environ une douzaine de personnes à la journée. Donc ça fait un total de 17 personnes que j'ai vu passer dans la classe de mon enfant. Malgré ses bonnes intentions, je pense que [la directrice] avait les mains liées. Elle ne semblait pas être en mesure de proposer quelque chose de plus stable. Au niveau du personnel, elle a fait de son mieux.»
Écoutez-la discuter des impacts de cette situation sur son fils qu'elle envisage de changer d'école pour l'inscrire au privé...