Les mots interdits à l’Assemblée nationale, au Parlement, et les chicanes entre politiciens: est-ce que ça choque? Devrait-on être plus sévère envers ceux qui ne respectent pas les règles? Telle est la question abordée au tour de table mercredi, à l'émission Sans réserve.
La dernière chicane entre politiciens: Pierre Poilievre qui traite Justin Trudeau de «cinglé» et d'«extrémiste».
Écoutez le tour de table réunissant Geneviève Pettersen, Marie-Eve Tremblay et Philippe Léger au micro de Luc Ferrandez sur leurs impressions concernant les chicanes entre politiciens.
«À Ottawa, on a atteint un nouveau chapitre dans le cirque de la Chambre des communes. C'était assez pathétique selon moi. J'ai regardé la période des questions au complet. Il y avait une ambiance qui était là, l'adjectif qui me vient en tête, c'est le désordre et c'est dégueulasse.»
«Tu parles de l'ambiance à la Chambre des communes, je m'excuse, mais je n'enverrais pas mon enfant de six ans aller voir c'est quoi la bienséance quand ça tape sur le bureau, puis ça crie. C'est exactement ce que tu ne veux pas voir dans une classe de première année. C'est exactement ce que des adultes qu'on a mis en place pour nous représenter font jour après jour, semaine après semaine. Ça, ça fait décrocher.»
«C'est gagné pour les conservateurs à mon sens, cette histoire, hier. Pour la bienséance, c'est possible de s'échapper une fois. Le problème avec tout ça, c'est qu'on dit: ''Excuse-toi, retire tes paroles''. Mais c'est plutôt: ''Je continue, je continue, je continue''. C'est là où ça dépasse la ligne. C'est là où on peut perdre des gens.»
«Mais si on regarde ce qui se passe à l'Assemblée nationale à Québec, où c'est rendu tellement plate, tellement soporifique, avec des centaines de mots à l'index qu'on ne peut pas prononcer, c'est la discipline, le bâton, quasiment. Moi, je ne suis pas contre un peu de boucane, mais là, c'était trop.»