En réaction a un article du Journal de Montréal, le chroniqueur Meeker Guerrier aborde les décisions de deux tribunaux, l’une concernant la police de Montréal, l’autre, la police de Laval qui montrent que le profilage racial est encore un problème présent pour ces deux corps policiers. Afin de prévenir les abus, la police de Laval a désormais l’obligation de collecter des données sur l’appartenance raciale des citoyens lors des interceptions policières.
Écoutez Meeker Guerrier au micro de Patrick Lagacé, jeudi, à l'émission Le Québec maintenant.
«C’est qu’on a des cas de profilage racial où on arrête des gens sous des motifs un peu bidons en disant: on enquête, on a des motifs de croire, de soupçonner que X, Y ou Z... Les policiers disent non, nous on utilise ça. Par exemple, dans des cas d’alcool au volant, entre autres et là, la sécurité routière va en être affectée si on a plus cette disposition-là, je comprends la police comme citoyen. Je veux que la police puisse faire son travail et qu’on puisse enquêter. Ce que je ne veux pas, c’est que la police se serve de la loi pour punir. Et voilà. Mais si la Cour supérieure a décidé qu’OK, ça suffit les interceptions aléatoires.»