Toute la classe politique s’entend pour dire qu’il faut trouver une solution afin de rentabiliser le transport collectif qui croule sous les déficits. Actuellement, c'est plus de 500 millions qui manquent dans les poches des sociétés de transport du grand Montréal. À qui la facture? Tous s’entendent sur l’urgence de la situation, mais Geneviève Guilbault affirme dit que « l’État n’a pas à gérer le transport collectif » et François Legault appuie sa ministre des Transports. Cette sortie a fait sursauter les élus tant provinciaux que municipaux.
Écoutez Monsef Derraji, député libéral de Nelligan et porte-parole de l’Opposition officielle en matière de transports et de mobilité durable, au micro de Patrick Lagacé jeudi, à l'émission Le Québec maintenant.
«Ce qu'on constate malheureusement aujourd'hui, c'est qu'on vit vraiment une crise et un lien de confiance qui s'est brisé entre l'ensemble des maires et la ministre responsable de la Mobilité durable. Je tiens à rappeler aux auditeurs que pas plus tard que lundi, il y avait une sortie de plusieurs maires qui réclament et qui réclamaient une intervention de Québec pour les aider à faire face à ce déficit. Et quand on dit qu'il y a un manque de leadership en matière de mobilité durable, la sortie du premier ministre aujourd'hui est très surprenante parce que c'est le rôle du premier ministre de rassurer des gouvernements de proximité.»