Depuis 2006, de plus en plus de commerces disparaissent des villages du Québec.
Comment expliquer cette situation?
Écoutez le journaliste Jean-Louis Bordeleau au micro de Luc Ferrandez, lundi, à l'émission Sans Réserve.
«Un village sur cinq aujourd'hui n'a plus de commerces de détail, de dépanneur par exemple. C'est tout un écosystème qui meurt quand un dépanneur part. Parce que c'est pas juste une place où on achète des cigarettes, mais c'est des gens qu'on rencontre, c'est des employés, c'est un tout. Des fois, il y a un restaurant qui se greffe à ça, il y a un gîte, les gens arrêtent l'été, il y a des touristes. Quand il n'y a plus de dépanneur, ce qu'on me disait, c'est que c'est un peu le début de la fin. C'est comme un cercle vicieux qui commence.»