Le professeur de littérature Mathieu Bélisle a donné ses cours en forêt cette semaine pour obliger ses étudiants à contempler la nature et écrire des poèmes.
Les étudiants se sont rendus dans le boisé des Pères, derrière le collège, mercredi et jeudi.
Ses étudiants du secondaire ont pu déambuler sur les sentiers, respirer et penser, contempler la nature.
Ils ont aussi écrit des poèmes, appris à faire entrer un peu de silence dans leurs mots, à se couper des réseaux (les téléphones étaient évidemment bien rangés) pour s'ouvrir aux êtres et aux choses qui les entourent.
«En littérature, on parle de ce que font les écrivains. On décrit le réel, on décrit le monde. Puis, c'est sûr que, dans une salle de classe, la matière est limitée, à moins de vouloir décrire un tableau, puis des chaises. Donc, sortir en nature, c'est comme se confronter à une forme d'inconnu...»