Alain Farah, auteur québécois célébré pour son roman 1000 secrets, 1000 dangers, a participé la semaine dernière au Festival du livre de Paris où le Québec était à l'honneur, une première en 25 ans.
Au micro de Patrick Lagacé, Farah vient parler de ce voyage
«C'était une super vitrine pour notre culture. En même temps, pour moi, plus personnellement, c'était assez intéressant parce que ça fait quand même plusieurs années qu'on essaie de s'implanter, mon éditeur et moi, en France. Donc, j'ai eu le sentiment aussi de récolter les fruits de ces voyages successifs qui étaient peut-être un peu moins glamour.»
Et quel est la perception de la littérature québécoise en France?
«Je pense qu'on est en train de sortir lentement d'un rapport assez folklorique. Je remarque chez les plus jeunes générations qu'il y a une forme d'indifférence par rapport à l'accent ou par rapport au background. Donc ça, c'est le fun. Après, il reste du chemin à faire du fait que ça sera jamais facile en fait de s'établir, de s'implanter dans un marché comme ça, parce que aussi bien des stand-up que des écrivains, il en manque pas. Le niveau est assez assez relevé.
«Donc moi, mon combat, si on veut, c'est d'apparaître comme un écrivain parmi d'autres, pas nécessairement d'être là avec une étiquette nationale et tout ça. Donc ça, ça prend un certain temps, mais je pense que ça vaut la peine, puis que ça va rejaillir aussi sur notre culture, éventuellement.»
Autres sujets de discussion
- La soirée au Musée Grévin organisée par Dany Laferrière
- Le refus d'Alain Farah de rencontrer le président Macron
- La possibilité que son livre soit adapté en film par le cinéaste Philippe Falardeau
On écoute Alain Farah...