Philippe Cantin réagit à l'entrevue du ministre de la Santé, Christian Dubé, qui a révélé au micro de Patrick Lagacé avoir arrêté son choix sur le ou la «top gun» qui dirigera l'agence Santé Québec.
«C'est clair que cette personne-là aura un très lourd mandat. Il ne s'est pas commis à savoir si c'était un homme ou une femme alors il a été assez habile...»
Le chroniqueur espère par ailleurs que la personne qui a été choisie pour diriger Santé Québec sera présente dans les médias pour répondre aux questions des journalistes.
«Le ministre Dubé, on peut le critiquer, on peut dire qu'il fait une bonne job ou pas une bonne job. On peut dire ce qu'on veut. Mais il y a une chose qu'il faut lui reconnaître, c'est que c'est un ministre qui va au front. C'est quelqu'un qui ne se cache pas et qui est présent. Et pour moi, ça c'est assez important (...) Notre santé, c'est le plus important. La santé, c'est la base. Mais le ou la Top gun, cette personne-là, est-ce qu'elle va donner des entrevues? Est-ce qu'elle va venir répondre à tes questions? Ça, j'ai hâte de voir ça et j'espère que ce sera le cas.»
Trop cher pour le Québec au grand complet, une équipe de la LNH
En deuxième portion de chronique, Philippe Cantin réagit au coût que doit payer le propriétaire de l'équipe de Salt Lake City pour acheter les Coyotes.
«Ce qui compte dans la Ligue nationale de hockey, comme partout dans le sport professionnel, c'est pas vraiment la localisation géographique, ça, c'est des arguments pour acheter la paix dans la conversation publique, ce qui compte, c'est le cash, l'argent que tu es prêt à mettre sur la table. Et aujourd'hui, les gens de Salt Lake City, le propriétaire de l'équipe de basket là-bas et de l'équipe de soccer, met 1,2 milliard de dollars américains pour obtenir la concession. Si on fait la conversion, on tombe pas loin de 2 milliards de dollars canadiens. Alors on n'a probablement plus aujourd'hui les ressources collectivement pour faire ça.»