Luc Ferrandez n'a aucun problème à ce que le premier ministre François Legault esquive volontairement une question sur le coût d'un logement à Montréal, comme il l'a fait hier lors de l'étude des crédits au Salon bleu.
Mais il estime qu'il s'est mis les pieds dans les plats, par la suite, avec ses propos selon lesquels les coupures d'impôts allaient pallier l'augmentation de prix des logements.
«C'était risible», dit-il
L'animateur de Sans réserve est toutefois heureux que M. Legault ait montré son vrai visage en déclarant qu'il croyait au libre marché concernant l'accès au logement.
«Là, il vient de le dire la vérité. Je suis de droite. Je ne crois pas à l'intervention de l'État dans le logement. Il a profondément tort et c'est une expertise qui lui manque, qui est facile à acquérir, celle du logement. Il y a énormément d'articles qui disent le contraire, mais au moins, il a dit la vérité. Il a dit ce qu'il pensait. Pourquoi ce n'est pas vrai que c'est un bien comme les autres et qu'il faut juste que le marché s'exprime? C'est parce que c'est un bien nécessaire. C'est que tu ne peux pas, ne pas avoir de logement et pour tous les biens nécessaires comme la farine, comme le logement, ben il y a un phénomène qui fait que la pénurie se transforme en spéculation. Ceci, on apprend ça au cégep.»