Le nombre de fraudes se caractérise par son augmentation depuis les deux dernières années, montre un rapport de l’Association des directeurs de police (ADPQ), mercredi.
«On voit une augmentation substantielle d'année en année depuis 2021. Mais ce qui est le plus préoccupant, c'est que la dénonciation qui est faite aux organisations policières n'est pas complète», explique Patrick Bélanger, représentant de l’ADPQ et directeur du service de police de l’agglomération de Longueuil, mercredi, au micro de Luc Ferrandez.
Il souligne donc l'importance pour les victimes de rapporter leur situation à la police.
«C'est ce qu'on veut dire aujourd'hui : dénoncez! N'ayez pas peur! On veut recevoir ces plaintes-là pour vraiment s'y attaquer d'une façon encore plus large et plus générale. Les fraudes les plus courantes dans les deux dernières années, ce sont les fraudes du faux représentant, les fraudes grand-parent ainsi que les fraudes amoureuses. Et pour ces trois catégories de fraudes, là, ça prend des dénonciations pour qu'on puisse procéder à des arrestations. Donc c'est ce qu'on souhaite aujourd'hui sensibiliser la population.»
Écoutez-le discuter des facteurs qui freinent certaines personnes à ne pas dénoncer la situation...