Maxime Pedneaud-Jobin, l'ancien maire de Gatineau, critique le palmarès des pires routes du Québec produit annuellement par CAA-Québec.
Il remet en question sa méthodologie et son influence sur les décisions d'infrastructures et il souligne que le palmarès ne reflète pas les vrais problèmes des routes et que les décisions devraient se baser sur des critères plus larges que l'état de l'asphalte, incluant la sécurité et l'infrastructure sous-jacente.
Au micro de Luc Ferrandez, il souligne les choses ainsi.
«D'abord, il y a les vrais problèmes d'infrastructures. Je tiens à le dire avant de commencer. C'est vrai que les rues font dur... Mais ça, ce n'est pas un palmarès des rues au Québec. C'est un palmarès des rues où le monde est le plus choqué et qui ont pris le temps d'écrire puis de mettre leur adresse de courriel. Mais il n'y a pas de critères, il n'y a pas de vérification, il n'y a pas d'analyse. Moi, j'ai voté quinze fois, puis j'ai voté pour ma rue qui est en parfait état. Tu sais. Ça veut pas dire grand-chose.»
On l'écoute...
Il mentionne également le faible nombre de participants au sondage et l'impact négatif de se fier uniquement à ce palmarès pour la réparation des routes.