Violence dans le métro de Montréal: l’opposition présente un plan d’action.
L'animateur Luc Ferrandez accueille à ce sujet Aref Salem, chef de l’opposition à l'Hôtel de Ville de Montréal.
«On propose d'implanter une ligne d'aide immédiate par appel ou texto. On s'est inspiré un peu de Toronto. C'est un appel où, là-bas, les gens peuvent inscrire ''aide''. On peut texter ''aide'', puis on reçoit un appel en dedans de 90 secondes.
«On reçoit un appel, puis on fait un suivi direct en temps réel avec la personne qui nous a appelé, justement, pour voir ce qui se passe: est-ce qu'il faut intervenir avec la police, l'ambulance ou les constables spéciaux de la STM? Ça, c'est un premier point. La deuxième chose, c'est qu'on demande vraiment d'augmenter la présence des policiers, des équipes mixtes avec travailleurs de rue, travailleurs sociaux, pour vraiment intervenir auprès des personnes les plus vulnérables. On sait déjà que l'administration... la STM a coupé 20 % du budget dédié à la sécurité dans le métro. Je ne sais pas comment ils vont faire pour augmenter les ressources quand on coupe dans le budget.»
Sur le même sujet, Luc Ferrandez parle au journaliste Maxime Bergeron, de La Presse, qui avait fait un reportage sur la montée de la violence dans le réseau de métro de Toronto.
Maxime Bergeron rappelle la situation vécue là-bas et trace des parallèles avec celle de Montréal.
«Cette série d'incidents très violents qui a eu lieu à Toronto a entraîné une réaction en chaîne. Cette vague de violence, ça ressemble un petit peu à ce qu'on commence à voir en ce moment à Montréal depuis quelques semaines, quelques mois.»
Avec moins d'intensité, quoiqu’à Toronto, il y a eu des crimes gratuits et des morts.
«Ce qu'on voit en ce moment, c'est que la STM et le SPVM semblent poser des gestes de plus en plus concrets pour essayer de juguler, si on veut, cette crise-là avant que ça dégénère, comme ce fut le cas à Toronto, comme ça a été le cas à New York.»
On l'écoute...