L'enjeu de la surutilisation des écrans chez les jeunes ne cesse de défrayer la manchette, mais est-ce que Québec devrait encadrer le tout? Et surtout comment?
Voilà la question sur laquelle se penchent les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, mardi matin, au micro de Paul Arcand.
«Il ne suffit qu'un ministre se questionne à voix haute pour qu'on prenne pour acquis qu'il y a un geste qui sera posé. Mais avant d'avance d'envisager la possibilité qu'il y ait une loi, je pense que le gouvernement et les élus de l'Assemblée nationale doivent mesurer l'éventail des solutions qui existent. [...] selon moi, la première option qui devrait être envisagée, c'est une vaste campagne de sensibilisation, une vaste campagne télé radio sur les impacts liés au temps d'écran. [...] Ce que je trouve rassurant, c'est de voir que nos élus, nos politiciens, nos hommes et nos femmes politiques sont sensibilisés à l'impact négatif que crée l'utilisation des temps d'écran chez nos jeunes.»
«Moi je ne peux pas m'empêcher de voir que dans l'ensemble des enjeux auxquels on fait face dans tous les domaines, la solution se rapproche beaucoup de ce qu'on croyait être à une certaine époque un régime socialiste. Que ce soit le logement, là, on parle des écrans, la violence sexuelle, conjugale, la conduite automobile, l'alcool au volant, etc. Tous les enjeux! On vient de parler de la sécurité dans le métro... dans presque tous les enjeux. Maintenant, on se dit ça prendrait plus de moyens pour l'État, il faudrait que l'État soit capable de faire ceci, faire cela, etc. Et on se dirige tout le temps, sans le nommer, vers ça.»