Jonny Murray est devenu, mardi soir, lors du match entre les Canadiens et les Panthers, le cinquième officiel québécois à atteindre le prestigieux plateau des 1500 matchs dans la Ligue nationale de hockey.
Une carrière bien remplie de 24 saisons qui n’est pas près de prendre fin puisqu’il vient de signer un nouveau contrat de six ans avec son employeur.
Près d’un quart de siècle plus tard, Murray assure avoir toujours le feu sacré.
«Dès que je saute sur la glace, je me sens dans mon bureau. Les gens me demandent parfois: "Es-tu nerveux avant les matchs?" Pas du tout. C’est ça que j’aime. Travailler avec les 40 gars sur la patinoire.»
En 1500 matchs de saison régulière et près de 180 en séries éliminatoires, Murray a été aux premières loges de nombreux rendez-vous historiques. Quel événement sort du lot?
«J'ai eu l'honneur de faire le match Canada contre États-Unis à la Coupe du monde à Toronto. Ce moment-là était vraiment spécial, quand tu entends l'hymne national, puis que tu vois les joueurs alignés sur la ligne bleue avec le chandail du Canada. Tu as des frissons, un peu de larmes... ce sont les émotions qui sortent. Ce sont des moments dont je vais me souvenir toute ma vie...»
Au fil des années, il a côtoyé les plus grands du hockey: Lemieux, Gretzky, Messier et plus récemment les Crosby, McDavid et compagnie. Côté talent pur, quel est le joueur qui l'a le plus marqué?
«Le plus doué, je dirais que c’est Pavel Datsyuk. Tout ce qu’il faisait, il le faisait au ralenti. Je ne sais pas comment il le faisait, mais ça avait l’air tellement facile et au ralenti. C’était impressionnant à voir.»
Source: Canadiens de Montréal / X
