Dans le cadre de cette rare édition du Club du Dimanche qui a lieu un lundi, on reçoit une personnalité politique qui fait partie du paysage de la Ville de Montréal depuis déjà six ans: la mairesse Valérie Plante.
La politicienne, qui vient tout juste de publier le deuxième tome de sa bande dessinée Simone Simoneau, dit attacher une grande importance à la conciliation famille travail, mais aussi aux projets personnels.
«On me pose la question, on dit, mais là, elle a le temps d'écrire. Comment ça se fait qu'elle ne gère pas telle ou telle crise. Puis, moi, ce que je dis, c'est de la même façon qu'on a par exemple un premier ministre qui lit des livres, c'est très bon, on veut que les gens s'approprient la culture. Puis, moi, je revendique le droit de créer, ça me fait du bien, puis ça fait de moi une meilleure personne. Je ne suis pas un robot.»
Grande consommatrice de musique, grande fan de reggae, elle souhaite se détacher de l'image rigide et traditionnelle associée à la politique. Pour plusieurs raisons, mais aussi pour s'assurer que les jeunes s'impliquent dans la chose publique.
«(Ça va être difficile d'avoir de la relève) Tant et aussi longtemps qu'on va projeter et avoir cette attente que les politiciens, c'est non-stop, et qu'ils sont justement des workaholic et que ça n'arrête jamais. Moi, je n'adhère pas du tout à cette vision-là».