Les prédictions disent que d'ici 50 ans, la rue Tournepierres, à Maria en Gaspésie, où sont alignées des maisons avec vue imprenable sur la mer, n'existera plus, car elle sera immergée par les grandes marées qui frappent ses berges. La cause? Les changements climatiques qui frappent de plein fouet la Gaspésie... et ses berges.
Écoutez Nathalie Normandeau, animatrice de l'effet Normandeau sur les ondes du 98.5, native et ancienne mairesse de la petite municipalité de Maria, en Gaspésie au micro d'Élisabeth Crête discuter de la situation.
«Je ne suis pas du tout étonnée de constater que la situation s'est dégradée. Je te parlais tantôt des habitants de la route 132 lorsque je suis arrivée en 1995. Parce que le grand défi pour Maria, et un avantage et à la fois un inconvénient d'être un village qui est situé en bordure de mer, presque dans sa totalité, mais qui est au niveau de la mer. Alors nous, la mer, là, c'est cinq mètres d'altitude. La municipalité de Maria, là, ça vous donne une idée. On est vraiment, vraiment au niveau de la mer. Alors plus les marées d'automne et de printemps sont les grandes marées, c'est comme ça qu'on les appelle, elles s'expriment avec vigueur, plus c'est difficile de maintenir certaines infrastructures en place qui sont construites tout près, tout près de la mer.»