C'est un secret pour personne que le Québec entretient une relation quelque peu particulière avec la religion catholique. Un jour, elle est intrinsèquement liée à l'État et un autre, elle n'en fait tout simplement plus partie. Fêtons-nous davantage Pâques pour la chasse aux oeufs et le souper en famille qui s'ensuit ou pour la résurrection de Jésus?
Comment expliquer cette déconnexion face à la religion?
Écoutez le spécialiste des religions, Alain Pronkin au micro d'Élisabeth Crête en ce dimanche de Pâques discuter de l'attachement que l'on porte à la religion aujourd'hui.
«Il y a une incohérence si on regarde juste au niveau de l'État. Mais il ne faut pas oublier que dans nos sociétés, il y a l'État et que les choses changent.»