Hier, a eu lieu une réunion d'urgence à Kingston, en Jamaïque, sur l'avenir d'Haïti. Des représentants du Canada, des États-Unis, de la France, des Caraïbes et de l'ONU ont discuté de la violence des gangs dans le pays, ce qui a mené à la démission du premier ministre Ariel Henry, alors qu’il se trouve à Porto Rico.
Écoutez Bob Rae, ambassadeur et représentant permanent auprès des Nations Unies à New York, aborder cette situation au micro de Patrick Lagacé.
Ariel Henry va officiellement se retirer quand un gouvernement de transition sera mis en place.
De son côté, il entrevoit à court terme une possible stabilisation d'Haïti.
«On parle toujours de possibilités, il n'y a pas de garantie, dit-il. C'est un moment très, très difficile pour le pays. C'est aussi le moment de choisir parce qu'il faut établir un processus qui a l'appui de tous les partis politiques et qui peut créer la possibilité des élections. Il faut avoir un gouvernement transitoire qui a effectivement la capacité de répondre à la situation et aux obligations internationales d'Haïti. Alors, je crois que c'est important de reconnaître la nature du problème, et c'est important aussi de voir où sont les possibilités du changement. Et c'est pourquoi le Canada a effectivement participé dans les discussions pour trouver des solutions.»
«Je ne suis pas quelqu'un qui pense que la meilleure chose qu'on peut faire, c'est d'ignorer le problème. On ne peut pas ignorer le problème. On doit répondre.»