Plusieurs groupes de citoyens tentent d’avoir des réponses sur le plan environnemental concernant le projet de méga-usine de batteries de Northvolt.
Tout le monde se demande pourquoi le gouvernement ne s’est pas tourné d’abord vers le Burerau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE).
Mercredi matin, au micro de Paul Arcand, le ministre de l’environnement, Benoit Charette a admis que si le gouvernement du Québec avait soumis le projet d'usine de Northvolt au BAPE, l'entreprise serait allée ailleurs.
Pour faire le point, l'animateur Patrick Lagacé reçoit Yves Lessard, le maire de Saint-Basile-le-Grand, ou sera construit l'usine de Northvolt.
Ce dernier note que depuis le début, les intercactions avec les représentants de Northvolt sont cordiales.
«C'est une interaction d'ouverture. C'est des gens qui ouvrent des livres. C'est un échange franc et à date, si on avait eu le même échange avec le ministère de l'Environnement, on n'aurait pas eu l'avalanche d'interventions qu'on a eu.»
Pour ce qui est du ministère de l'Environnement, l'affaire est différente.
«Dès le début, on voyait qu'il y avait quelque chose. Il y a avait une hésitation pour le ministère de l'Environnement de répondre aux questions. Parce que les réponses, il les avait. Donc nous, on est intervenu plusieurs fois.»
Comment le maire perçoit-il le fait que le gouvernement n'a pas voulu que Northvolt se soumette à un BAPE?
«Si on nous avait dit dès le début qu'il n'y en aura pas pour des impératifs économiques, parce que sinon Northvolt s'établirait pas chez nous. Les gens ne sont pas idiots. Ils auraient compris, même s'il ça ne veut pas dire pour autant qu'ils n'auraient pas souhaité avoir un BAPE.»
On écoute le maire de Saint-Basile-le-Grand...