Les agriculteurs du Québec vivent mal le trop peu de neige tombée au mois de février. Et ils s'inquiètent.
Pour en parler, l'animateur Luc Ferrandez reçoit Martin Caron, directeur général de l’Union des producteurs agricoles.
«La neige en hiver, pour nous, ça sert d'isolant pour les cultures qu'on a faites à l'automne, où les cultures de foin et de fourrage. Ces cultures-là sont encore vivantes. Du blé d'automne qu'on fait, et ça aussi, c'est vivant. Alors quand on a de la neige, ça va isoler par rapport au gel, par rapport à la pluie qu'on a, de la pluie verglaçante. Ce qui amène des impacts énormes sur ces cultures.»
«On perd des plants. Puis, je rajoute à ça dans les cultures des bleuets, c'est la même chose. Si on est capable, entre autres, d'avoir un isolant dont la neige, ça permet de protéger ces cultures, parce qu'on n'a plus de neige comme présentement. Mais il arrive des pluies ou des grands froids, pluie verglaçante et là, ça risque de mettre en péril ces cultures-là, qui vont avoir des dommages énormes.»
On écoute Martin Caron...