La Tour Eiffel est en grève. En fait, pas la tour elle-même, mais les employés qui y travaillent. Ceux qui gèrent les visites du monument le plus emblématique de Paris et de la France.
Pour en parler, l'animateur Patrick Lagacé joint Karima Brikh, journaliste québecoise basée à Paris.
«Ce qu'on reproche, c'est qu'il y a deux syndicats du personnel du monument qui ont dénoncé la gestion actuelle, notamment faite par la Ville de Paris, pour dire que ça les mène tout droit dans les pires difficultés qu'ils n'arrivent pas à entretenir.»
«En fait, ils en demandent beaucoup à cette société d'exploitation qui gère, si vous voulez, la Tour Eiffel. Et donc, la ville qui en demande beaucoup. Ils disent, par exemple, que la Tour Eiffel devrait être repeinte aux sept ans, ça fait 14 ans qu'elle n'a pas été repeinte. Il y a vraiment cette pression-là. Donc la ville qui veut retirer, si vous voulez, des bénéfices d'exploitation, mais qui ne met pas non plus le paquet.»
«Alors, ça crée une espèce de pression. On n'est pas capable d'entretenir comme il le faut le monument emblématique. Pourtant, il y a des visiteurs. Il y a 7 millions de visiteurs qui viennent à la Tour Eiffel, comme ça, chaque année.»
Et cette grève n'en est qu'une de plus dans cette ville et ce pays qui en vivent beaucoup.
On l'écoute...