L’enjeu des individus violents en liberté qui sont aux prises avec des troubles de santé mentale est remis de l’avant par l’enquête publique de la coroner Géhane Kamel sur la mort de la policière Maureen Breau.
Plusieurs ne comprennent pas pour quelle raison Isaac Brouillard Lessard était en liberté lors de l'intervention policière qui a provoqué le décès de Maureen Breau.
D’autres se demandent ce qu’on peut faire au Québec pour éviter que de telles tragédies se produisent à nouveau.
Lors des audiences sur la mort ce Maureen Breau, mardi, Mme Kamel a d’ailleurs demandé à quoi sert la Commission d’examen des troubles mentaux s’il n’existe a pas de responsables qui peuvent s’assurer que les personnes reconnues non criminellement responsables respectent bel et bien leurs conditions. Par exemple : ne pas consommer de psychotiques.
À l’émission de Patrick Lagacé, mercredi, écoutez le Dr Gilles Chamberland, psychiatre travaillant à l'Institut de psychiatrie légale Philippe-Pinel.
«La Commission d’examen des troubles mentaux n’a pas comme mandat de faire appliquer ses décisions. Elle s’en remet à d’autres personnes… Si des gens ne viennent pas à leur rendez-vous ou qu’ils consomment sans nous le dire, on n’a pas de pouvoir.»