La Cour suprême a tranché vendredi matin en faveur des autochtones concernant leur propre système de protection de l’enfance.
Écoutez Ghislain Picard, chef régional du Québec et du Labrador de l'Assemblée des Premières Nations, s'entretenir avec l'animateur Luc Ferrandez.
«Il y a au moins une bonne quinzaine de communautés qui étaient en attente de suivre, d'emboîter le même pas qu'on a fait pour se prémunir de leurs propres lois, c'est-à-dire de développer leurs lois, de les adapter et de les mettre en œuvre, dit Ghislain Picard. Donc, on s'attend à ce que ces communautés-là réagissent fortement suite à la décision d'aujourd'hui et on verra comment le tout prend forme au cours des prochaines semaines et des prochains mois.»
«L’aspect peut être plus préoccupant, et je dirais même triste de la décision, c'est qu'on a mis en attente des centaines d'enfants en quatre ans. Depuis le moment où le Québec a choisi de contester la loi fédérale, on met des personnes en attente et c'est ce que je trouve tout à fait injuste ici, alors qu'il aurait été tout à fait possible de finalement négocier le tout, la loi fédérale le permettait.»