On parle beaucoup de la colère des agriculteurs français, mais qu’en est-il de ceux au Québec?
Certains des immeubles français du XIXᵉ siècle sont remplis de purin sur trois étages, avec les fenêtres ouvertes dans certains cas, présentement sous la colère des manifestations en Europe.
Écoutez Yves Laurencelle, agriculteur et président de la Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale–Côte-Nord, aborder le sujet avec Luc Ferrandez.
Ce dernier considère que c'est un dialogue de sourds entre les agriculteurs et le gouvernement et qu'il manque de subventions.
«Oui, les agriculteurs, nous ou nous dans la région Capitale nationale, Côte-Nord, on est en colère parce que ça fait plus d'un an qu'on dit à notre gouvernement que ça ne fonctionne pas, puis on n'est pas écoutés», lance-t-il.
«Ce gouvernement-là, dirigé par monsieur Legault, s’est dépêché d'annoncer des milliards pour une usine de batteries, où est-ce qu'ils vont détruire plus de 70 milieux humides. Mais ça passe. Ça, c'est correct. Mais les agriculteurs, eux, qui peinent à passer à travers, qui font des faillites, non. Dans Charlevoix, on est rendu à six fermes qui ont fait faillite depuis l'automne.»