Les travaux préparatoires de l’usine de Northvolt en Montérégie ont repris, après une semaine de pause. Le Centre québécois du droit de l’environnement, qui avait demandé une injonction pour forcer l’entreprise à suspendre les travaux, a été débouté en Cour supérieure hier.
Les opposants au projet dénoncent le manque de transparence de l’entreprise quant aux conséquences environnementales du projet sur les milieux humides notamment. Où est la limite de l’acceptable dans un projet économique d’une telle ampleur?
C'est la question sur laquelle se penche Julie La Rochelle, présidente-directrice générale de la Chambre de commerce et d'industrie Vallée-du-Richelieu et présidente de l’Alliance des chambres de commerce de la Montérégie (ACCM), samedi, à l'émission Même le week-end.
«On a questionné bien évidemment Northvolt, pour savoir ce qu'ils font et ce qu'ils mettent en place. Et pour l'instant, nos échanges nous laissent entrevoir qu'ils ont mis en place les bons processus, qu'ils se posent les bonnes questions, et qu'ils sont à l'écoute. Et les gens ont le droit de se poser des questions. Puis on est à l'écoute, on regarde tout ça. Mais on ne veut pas non plus que tout s'enlise puis qu'on passe à côté d'un projet qui va être éminemment structurant pour la région.»
Écoutez-la rappeler que ce projet contribuera à améliorer l'environnement pour les prochaines années, «pour le Québec, pour le Canada, puis globalement»...