Les évictions dans les résidences pour aînés sont de plus en plus fréquentes, révèle, mercredi, une enquête de Katia Gagnon et d’Ariane Lacoursière dans La Presse.
Le dossier révèle que 2751 places, qui se trouvaient dans 77 résidences privées pour aînés (RPA) disséminés à travers le Québec, ont changé de vocation au cours de l’année 2023.
Pour discuter de cette situation qui cause beaucoup de stress à ces personnes dont l'âge rend les déménagements plus difficiles, Patrick Lagacé reçoit la journaliste Katia Gagnon et Daniel Parent, le fils de Monique Lauzeau-Parent, 97 ans, qui a dû quitter la résidence Notre-Dame-de-la-Victoire à St-Hubert.
Katia Gagnon explique que le problème a pris racine dans le terrible incendie de L'Isle-Verte causé par un problème majeur de gicleurs. De nombreuses personnes y ont perdu la vie.
«À la suite de cet incendie-là, il y a eu un encadrement un peu plus serré des mesures de sécurité en RPA. Et il y a un certain nombre de ces établissements-là qui sont petits, et là, devaient débourser de grosses sommes [pour correspondre aux nouvelles normes]. Dans les dernières années, on ajoute à ça la pénurie de main-d'œuvre, donc des employés qu'on doit probablement payer plus pour les retenir, des coûts qui explosent en termes d'hypothèque et de nourriture. Donc il y a une catégorie, je dirais, de résidences de RPA qui ferment parce qu'ils ne sont plus capables d'arriver.»
La journaliste discute également des autres raisons qui ont poussé un certain autre type de propriétaire à changer de vocation.
On l'écoute...