Tous les yeux sont rivés cette semaine vers le New Hampshire, aux États-Unis, où le retour de Donald Trump à la tête du parti républicain pourrait se confirmer si sa seule rivale Nikki Haley ne parvient pas à s’imposer.
Écoutez la chronique américaine de Valérie Beaudoin au micro de Patrick Lagacé. Elle se trouve présentement à Manchester, au New Hampshire.
Elle a assisté ce matin à un événement où la candidate Nikki Haley s'adressait aux électeurs.
«Nikki Haley et Donald Trump, c'est les deux seuls qui restent dans cette course-là», explique la chroniqueuse.
«Nikki Haley, c'est son espèce de dernière chance, même si on est au deuxième État seulement qui vote. Elle a toute la pression de pouvoir être élue ici, ou du moins, d'être très, très près de Donald Trump. Et ce matin, j'ai vu l'ambiance, entendu son message et vraiment ce qu'elle présente, c'est le changement. “On veut pas Trump, on veut pas de Biden, on veut quelque chose d'autre”.
«Elle a parlé des vétérans, elle a parlé de la jeunesse, elle a parlé de l'armée. Elle a vraiment beaucoup parlé du fait que son mari était déployé en ce moment. Donc ça, c'est une particularité qu'on entend peut-être un petit peu moins de sa part, en disant que c'était une comptable et qu'elle savait comment diriger un pays.»
Elle aborde aussi Ron DeSantis qui a abandonné la course hier et la popularité de Trump sur le terrain.