Écoutez la collaboratrice Geneviève Pettersen et l'animateur Luc Ferrandez discuter d’un article dans La Presse paru hier, sur le protecteur de l'élève qui révèle qu'il est surpris par le nombre de signalements de violences à caractère sexuel.
«Au ministère de l'Éducation, on dit que c'est vers cette personne que les jeunes devraient se tourner. Ça va être le gardien de leur bien-être dans les écoles. Puis, ce qui me chicote là-dedans, c'est qu'il insiste lui-même, le protecteur de l'élève, pour dire dans le journal: “Moi, je ne peux pas occuper le rôle de la police ni de la DPJ". Certes, ça, ce bout-là, je le comprends. Il dit: "moi, je ne suis pas psy, je ne suis pas travailleur social. Et là, on dit que les jeunes vont entrer en contact avec mon bureau ou avec moi.»
«Je ne veux pas être pisse-vinaigre, on va lui donner une petite chance, mais moi, je ne crois pas trop à ça, ce type de rôle-là. Et dans le cas du protecteur de l'élève, je trouve ça assez crève-cœur, parce que dans l'article de La Presse, il explique lui-même cette espèce d'incongruité, cette espèce de paradoxe dont il est le porteur.»