Usine Northvolt en Montérégie: le Centre québécois du droit de l’environnement a déposé en Cour supérieure du Québec une demande d’injonction pour suspendre les travaux préparatoires.
Alexandre Shields, journaliste au quotidien Le Devoir, spécialisé en environnement, vient commenter cette demande au micro de Patrick Lagacé.
Cette demande a-t-elle une chance d'être acceptée par la Cour supérieure?
«La demande, c'est une demande d'injonction provisoire pour faire stopper les travaux. Qu'est-ce que le Centre québécois du droit de l'environnement veut faire reconnaître par la Cour? C'est que le gouvernement du Québec a fait, en quelque sorte, preuve de deux poids, deux mesures avec ce projet, par rapport à un autre projet, qui lui, avait été refusé en mars 2023. Donc, il y a à peine dix mois, 11 mois, sur le même site.»
«À l'origine, il s'agissait d'un projet immobilier qui prévoyait de détruire, grosso modo, 65 000 mètres carrés de milieux humides. Alors que Northvolt prévoit en détruire 130 000 mètres carrés. Donc, c'est le double. Le projet qui avait été refusé en mars 2023, on disait que ça avait été refusé pour des raisons de protection de la biodiversité. C'est ce que le ministère disait et ce qu'on mettait de l'avant pour refuser le projet immobilier.»
On écoute Alexandre Shields...