Juraj Slafkovsky est l'ailier parfait pour évoluer à la droite de Nick Suzuki au sein du premier trio des Canadiens. Le Slovaque rend tout le monde meilleur autour de lui et le capitaine en bénéficie grandement.
Pas seulement grâce à sa contribution sur la feuille de pointage, comme en témoigne sa fiche de six points à ses huit derniers matchs, mais aussi par son échec-avant et son jeu défensif.
Il est la «bougie d'allumage» de cette unité, selon Dany Dubé.
«Sur la matière brute, tu vois qu’un joueur qui est plus actif sur un trio permet aux autres de toucher à la rondelle plus souvent et d’être dans de meilleures positions. C’est plus facile d’être le deuxième en échec-avant qu’être le premier. Si Nick Suzuki n’est pas le premier joueur en échec-avant, ce ne sera pas Cole Caufield. Ça prend un joueur qui fonce, qui coupe la glace en deux, qui amène des rondelles dans les zones critiques et qui force les jeux. C’est ce que fait Slafkovsky.»
L'analyste compare l'effet de Slafkovsky sur Suzuki à celui de Vincent Trocheck sur Alexis Lafrenière avec les Rangers.
«On a discuté de plusieurs joueurs dans la LNH qui ont cet impact dans leur équipe au sein d’un trio. C’est un incontournable, ça t’en prend un qui est un peu comme la bougie d’allumage en termes d’action, d'activation et d’énergie.»
Selon Martin McGuire, cette décision de réunir Cole Caufield, Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky est possiblement «la plus importante de Martin St-Louis en première moitié de saison».
«C'est la décision qui a fait prendre un tournant à son premier trio et c'est la décision qui a fait de ces trois joueurs, dans le contexte actuel, un vrai premier trio. On le faisait pour bâtir à long terme, mais ça a déjà commencé à payer et c'est grâce à Slafkovsky.»
«Slafkovsky, de la façon dont il joue, il va devenir la saveur, ajoute Dany Dubé. Tout le monde va vouloir jouer avec lui. Il est tellement engagé dans le jeu.»
Les Canadiens (17-17-5) se préparent à affronter les Flyers (20-14-6) mercredi soir à Philadelphie.
