Le débat autour du vapotage refait surface: des rehausseurs de saveurs seraient disponibles sur le marché, révèle, vendredi, un article de La Presse.
Cette pratique, rendant le vapotage plus attrayant, contourne en quelque sorte l'esprit de la loi. Mais quels sont les dangers de ce phénomène?
Philippe Cantin aborde la question vendredi, en compagnie de Valérie Gallant, porte-parole de la Coalition des droits des vapoteurs du Québec, de Robert Belleville, propriétaire de Vapo Délice à Trois-Rivières, et du Dr John Sader, médecin de famille spécialiste en traitement des dépendances.
«Je ne peux pas être en faveur. La loi est claire sur l'interdiction d'arômes dans les produits. Le danger, c'est que les gens croient qu'on puisse mettre n'importe quel arôme dans les produits. Et ce qui m'inquiète, c'est au niveau des jeunes. Ma crainte, ce n'est pas tant les arômes qui sont vendus par les commerçants que le message qui est lancé aux jeunes: vous pouvez aromatiser vos liquides. J'ai peur du double message que ça lance.»
Écoutez le point de vue de Robert Belleville, propriétaire de Vapo Délice à Trois-Rivières, et du Dr John Sader, médecin de famille spécialiste en traitement des dépendances...