Le Front commun a qualifié l’offre du gouvernement de «show de boucane» mardi soir et envisage de déclencher une grève illimitée quelque part au mois de janvier.
Écoutez Éric Gingras, président de la CSQ, Marie-Pierre Bizier, mère de trois enfants en grève, et Mélanie Laviolette, de la Fédération des comités de parents du Québec.
Au moment de déposer son offre, mardi après-midi, le gouvernement laissait entendre en avoir mis beaucoup sur la table. Or, c'était de la poudre aux yeux, selon la CSQ, qui représente 60% des enseignants du Québec.
«L'enjeu, présentement, c'est l'incapacité du gouvernement de répondre aux priorités des syndicats. Vous savez, lorsque le ministre de l'Éducation (Bernard Drainville) dit: "Je vais déposer quelque chose d'intéressant". Eh bien, écoutez, il regarde par rapport à ce que lui demande, à ce que lui propose et à ses propres solutions et non pas en fonction de ce que nous, on demande depuis un an.»
Le chef syndical accuse le gouvernement de François Legault de négocier de façon archaïque avec les employés de l'État en laissant le conflit s'enliser.
«C'est ce qu'on a dénoncé depuis le départ. C'est ce qu'on dénonce parce que c'est cette vieille façon du psychodrame de la négociation du secteur public au Québec, où on essaie de pousser dans nos derniers retranchements pour s'assurer que les syndicats cassent.»
Écoutez aussi le témoignage d'une mère de trois enfants, Marie-Pierre Bizier, qui, malgré son soutien aux enseignants, a décidé de faire appel à des tuteurs pour que ses enfants poursuivent les apprentissages pendant la grève.