Les négociations n’ont toujours pas abouti entre les 450 000 employés du Front commun, ceux de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) et le gouvernement du Québec.
Lundi, la présidente du conseil du trésor, Sonia Lebel, a à nouveau mentionné qu’elle visait qu’une entente survienne avant Noël.
Peu importe la date de l’entente, il y a des grévistes qui ont déjà décidé de réorienter leur carrière et d’autres qui regrettent de ne pas avoir pris leur retraite.
Luc Papineau, un enseignant de français au secondaire depuis 31 ans, qui signe des chroniques dans le Journal de Montréal, vient commenter la situation au micro de Patrick Lagacé.
«Dans les faits, je regarde autour de moi et le moral n'est pas très élevé. Dans les faits, je suis avec la FSE (Fédération des syndicats de l'enseignement), on a fait huit jours de grève. Je pense à mes collègues de la FAE pour qui ça fait un mois...
«Écoutez, si on m'avait dit, après la pandémie: un beau jour, les élèves vont manquer un mois d'école parce qu'on négocie, tout le monde aurait trouvé ça absurde, en disant: «Voyons, c'est tellement important l'école.» Moi, je pense qu'il (le gouvernement) se traîne les pieds dans les négociations. Ça fait un mois que les jeunes n'ont pas d'école. Ça n'a aucun sens»
On écoute Luc Papineau...