Le journaliste Jean-François Plante, du journal Le Droit, quitte le quotidien après trois décennies de carrière.
Ami de l'animateur Patrick Lagacé, il est un des nombreux journalistes qui accepte une prime de départ à la retraite de son employeur, comme on le voit beaucoup dans le milieu en ces temps difficiles.
«C'est comme courir un marathon. Tu as prévu 42 kilomètres, puis là, tu t'arrêtes au 37ᵉ, mais par choix. Dans le domaine des médias, aujourd'hui, tu regardes le mur s'en venir. Tu es dans le train, tu dis ouais... Est-ce que je saute à une place où ça va être sécuritaire pour atterrir? Je pense que c'est ça que j'ai fait dans le fond.»
Si ls médias n'étaient pas dans une situation si difficile, à quel âge serait-il parti?
«Peut-être dans cinq, six ans.. Six ans peut être. L'information, c'est des salles de salles de nouvelles qui se vident. Je couvre surtout le hockey junior et je suis pas mal tout seul dans ma gang. Je pense que Alexandre Pratt avait fait allusion l'autre jour, au dernier des Mohicans. Il parlait de moi comme ça. Il va y avoir des matchs en Outaouais où il y a un gros marché quand même. On a un gros marché, là.»
«Chaque fois que j'écris un article sur les Olympiques (de Gatineau, l'équipe de hockey junior), ça se retrouve dans le top cinq. Donc, il y a un public pour ça. Il y a du monde qui veulent ça, qui attendent ça.»
On écoute Jean-François Plante...