La Ville de Longueuil va de l'avant avec l'abattage d'une centaine de cerfs dans la population du parc Michel-Chartrand. Une chasse à l'arbalète aura lieu à l'automne 2024.
Écoutez le compte-rendu de Philippe Bonneville sur l'abattage des cerfs de Longueuil et l'entrevue avec Jonathan Tabarah et Anne-France Goldwater.
Pendant que les cerfs du parc Michel-Chartrand déchaînent les passions, d'autres villes et même la Sépaq procèdent à des abattages sans drame, rappelle le président du comité exécutif de la Ville, Jonathan Tabarah.
«Pourquoi est-ce qu'à Longueuil, on a eu autant d'attention, autant de chaleur, de critiques et des poursuites judiciaires? Je me pose la question», s'interroge-t-il.
L'objectif de ramener la population à une quinzaine de cerfs, alors que le cheptel en compte au moins 117.
Pour l'avocate Anne-France Goldwater qui représente des opposants à l'abatage, la situation est absurde.
«On sait que dans les programmes de relocalisation, il y a un certain taux de mortalité», affirme-t-elle.
«La chasse à l'arbalète est un des moyens les plus cruels qui existent sur la planète entière pour tuer un animal, parce qu'il n'y a aucune garantie d'une mort rapide», estime l'avocate.