Des milliers d'enseignants de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) ont pris d'assaut le centre-ville, mardi midi.
La présidente de la FAE, Mélanie Hubert, dont le syndicat représente 66 000 profs, saluait lundi soir des «avancées» à table des négos.
Du côté de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), qui représente 95 000 enseignants et qui fait partie du Front commun, il y a un peu d'amélioration, mais il serait surprenant qu'une entente survienne dans les prochains jours.
C'est du moins ce qu'a laissé savoir la présidente de la FSE, Josée Scalabrini.
«Effectivement, aujourd'hui, on a eu un appel comme quoi, à partir de maintenant, la façon de négocier enfin devrait changer. Mais c'est sûr que ça ne se fera pas en 48 heures ou une semaine. Si on commence enfin à être capable de se placer nos priorités des deux côtés et de chercher une voie pour combler, c'est ça une négociation, pour répondre aux besoins et du gouvernement et des enseignants. On a bon espoir que des choses pourraient se passer dans les prochains jours.»
«Dans les deux prochaines semaines, on est capable d'en venir à une entente et on y travaille très fort. Si on est encore dans une négociation d'apparence comme ce qu'on a vécu depuis un an et demi parce que c'était ça, on était sur les apparences, on faisait des belles déclarations dans les médias, puis des fois, des déclarations que tout le monde aurait pu se passer. Vous en avez entendu comme moi, et ce n'était pas une vraie négociation. Si maintenant on a une vraie négociation, moi j'y crois. On est capable. C'est pas ma première négociation, là, j'y crois. Dans les deux prochaines semaines, on pourrait arriver à trouver ensemble des solutions.»