La COP 28 sur le climat va prendre fin dans quelques heures à Dubaï, aux Émirats arabes unis. C'est l'avenir des énergies fossiles qui va être le principal point d'achoppement de la déclaration finale.
Andrée-Yanne Parent, directrice générale de réalité climatique Canada, filiale canadienne de l'organisme fondé par l'ancien vice-président américain Al Gore est Dubaï et commente la situation.
«On a eu une dernière version du bilan mondial qui est arrivée ce soir à l'heure de Dubaï, vers 17h ici. Et vous savez, ce bilan mondial, c'est effectivement ça qui va fixer la barre pour la prochaine série de plans nationaux, ces fameuses contributions déterminées au niveau national qui, elles, sont prévues en 2025. Et c'est vraiment essentiel pour trouver l'équilibre entre atténuation, adaptation, mais aussi prévoir les moyens de mise en œuvre, notamment le soutien financier, pour qu'on puisse y arriver collectivement.
«Et là, à cette étape-ci, on voit un texte qui vraiment ne satisfait, j'oserais dire, personne. Notre fondateur a même souligné qu'on avait l'impression que c'était les lobbies pétroliers qui l'avaient écrit du début à la fin. Donc, on est dans un texte qui est extrêmement faible au niveau du langage notamment sur cette fameuse question des énergies fossiles, qui est au cœur du niveau d'ambition qu'on veut voir émerger de cette COP.»
On l'écoute...