Les discours misogynes comme ceux des masculinistes comme Andrew Tate sont entrés dans nos écoles et sont de plus en plus populaires auprès de nos adolescents.
C'est ce que révèle un article de la journaliste à La Presse Léa Carrier, qui aborde le sujet, dimanche, à l'émission Même le week-end.
«Dans les cas plus mineurs, ça va être des blagues un peu désobligeantes. D'autres fois, ce sont des commentaires carrément sexistes ou misogynes comme dire que la place de la femme est à la maison ou que le féminisme est un problème. Un enseignant en histoire me racontait que l'an dernier il parlait d'iniquité salariale à ses élèves. Puis c'est la première fois que des garçons avaient levé la main en classe pour dire qu'ils ne voyaient pas le problème dans le fait que les femmes sont moins bien payées.»
La journaliste souligne qu'il s'agit de commentaires et de propos que souvent les professeurs n'avaient jamais entendu en classe, et qui semblent de plus en plus présents depuis les derniers mois. «Pour plusieurs professeurs, il y a un son de cloche qui sonne», affirme Léa Carrier.
Écoutez-la raconter comment une jeune fille, inquiète face aux propos que tenait son frère, lui a mis la puce à l'oreille sur ce phénomène...