Les grèves à venir des enseignants à Montréal la semaine prochaine auront évidemment des impacts sur les élèves et sur leurs parents.
Au micro de Luc Ferrandez, la collaboratrice Geneviève Pettersen souligne que la perception des enfants et des parents n'est pas nécessairement la même.
«Ils sont bien énervés, les miens. «C'est un congé, c'est extraordinaire, c'est une semaine de relâche, c'est Noël avant le temps. On est en vacances. Quelles activités va-t-on faire, maman?» Et moi, «non, excusez, on n'est pas en vacances. On doit travailler.»
Si elle estime que les parents sont du côté des profs plutôt que de celui du gouvernement, Geneviève Pettersen n'est pas convaincue que cela durera advenant de longs débrayages.
Qui plus est, elle craint que ces conflits aient des répercussions énormes «sur les élèves en difficulté.»
«Leur faire manquer deux semaines d'école... Même une semaine, ça peut avoir des conséquences absolument épouvantables. Un, sur le niveau de diplomation au secondaire. Deux, sur le taux de réussite dans les examens, trois, sur la motivation scolaire.»
On l'écoute...