Guerre Israël-Hamas, jour 35: pour la première fois depuis de début de cette guerre, il y a une ouverture de cessez-le-feu quotidien de quelques heures, ce que réclament depuis longtemps les organismes d’aide humanitaire.
Écoutez Clémence Dibout, reporter de BFM-T, qui est présentement à Tel Aviv, au micro de l’animateur Philippe Cantin.
Elle explique que cette trêve humanitaire est très fragile.
«Ils peuvent décider unilatéralement de fermer cette trêve humanitaire de 4h par jour», dit-elle.
«Parce que l'armée israélienne peut estimer que les contraintes ne sont pas remplies. On sait qu'il y a environ 50 000 personnes, hier, qui ont fui le nord de Gaza. Pour le Sud, ce sont souvent des familles avec des enfants en bas âge. On voit sur les images qu'on arrive à recevoir des enfants épuisés, des femmes hagards qui partent parfois à pied avec pas grand-chose, qui quittent une situation, qu'ils décrivent comme l'enfer pour rejoindre le Sud.»