À l'occasion de sa chronique jeudi matin, Pierre-Yves McSween aborde l'achat par Northvolt du terrain pour la construction de son usine pour un montant de 240 millions de dollars à l'investisseur Luc Poirier et ses partenaires.
Pour le chroniqueur, c'est un méga coup de circuit, mais c'est surtout une virgule dans la vie d'un investisseur.
«Il y a toujours en investissement la chose suivante: tu as pris un risque, tu as assumé des coûts de financement ou d'argent immobilisé pendant cinq, six, sept ou huit ans. Et à la fin, tu as un acheteur ou tu n'en as pas. Tu as un développement ou tu n'en as pas. Tu as des permis ou tu n'en as pas. Et c'est pour ça qu'il y a une forte décote sur certains terrains. Tu achètes un terrain qui était autrefois contaminé, tu veux le transformer en résidentiel. Il y a un coût, une prime de risque pour ça. Imaginez-vous au coin de votre rue, il y a une station-service désaffectée à vendre. Est-ce que vous l'achetez? Mais c'est un peu ça qu'on fait. Donc ici, c'est spectaculaire. Parce que huit ans plus tard, un projet de développement immobilier résidentiel en vue devient la vente d'un coup, un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, à une compagnie suédoise.»
Il explique que le prix payé représente le coût au pied carré et qu'un tel terrain disponible et accessible n'existe pas partout.
Il conclut en souligne que «ça prend de l'argent pour faire de l'argent!»
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