Un abattoir de Marieville accumule les poursuites pour des infractions d’insalubrité et des manquements au bien-être animal depuis deux ans. Pensez à de la moisissure sur les carcasses, des équipements malpropres et des animaux qui montrent encore des signes d’éveil alors qu’ils sont saignés.
Le journaliste Ulysse Bergeron de l'équipe d'enquête du journal Le Devoir s'est penché sur ce qui se passe dans l'abattoir Les viandes B & B de Marieville et ce qu'il raconte dans son enquête mercredi lève tout simplement le cœur selon l'animateur Patrick Lagacé.
Écoutez le journaliste discuter avec l'animateur de la moisissure sur les carcasses, des équipements malpropres, des animaux aussi qui montreraient encore des signes d'éveil alors qu'ils sont en train d'être saignés selon ce qu'il a pu découvrir...
«Il y a de nombreux manquements qu'on observe et, je dirais, en lien avec trois éléments. Il y a la qualité des produits. Vous parliez de moisissures, c'est le cas de viandes contaminé également. Il y a la question du bien être animal. Vous parliez de l'éveil de certaines bêtes, des porcs qui sont accrochés puis qui se réveillent à la suite de la percussion, puis à la suite de la saignée. Et il y a la question de la traçabilité. Lorsqu'on parle de traçabilité, on parle de quoi? On parle de ces identifiants qu'on met sur les bêtes, là, qui nous permettent de connaître la provenance des bêtes et éventuellement de suivre le parcours justement du producteur jusqu'à ce que ça arrive au supermarché.»