Le ministre de l’Éducation a présenté vendredi son plan de prévention de la violence et de l’intimidation en milieu scolaire.
Écoutez Bernard Drainville lors d’une entrevue accordée à l’animateur Luc Ferrandez.
«On va mesurer mieux le portrait de la violence; on va mieux former nos élèves en améliorant leurs compétences émotionnelles; on va aider nos enseignants avec des formations et on va intervenir plus efficacement dans les écoles qui sont aux prises avec des phénomènes sérieux de violence, même des incidents impliquant une arme. [...] Il faut avoir un plan de lutte contre la violence et l’intimidation, qui est actif et standardisé. Toutes les écoles ont un plan, mais son application n’est pas toujours égale. Ça ne suffit pas d’avoir un plan, il faut s’en servir.»
Le ministre répond à la question de l'animateur qui traite du pessimisme ambiant à propos du milieu québécois de l’éducation.
«Je l’entends, mais je ne le partage pas. Dans la vaste majorité des cas, l’expérience scolaire est encore positive et heureuse. Je pense aussi que la vaste majorité de nos écoles sont des lieux sécuritaires et de bien-être. Cela dit, oui, il y a de la violence et il faut la prévenir.»
