À l'occasion d'un «spécial fraude d’employés» mardi matin, le chroniqueur Pierre-Yves McSween aborde, au micro de Paul Arcand les possibilités pour un employé de frauder son employeur, alors que le CHUM a été victime d’une famille de fraudeurs durant plusieurs années.
«La question c'est: est-ce que votre employé dans votre entreprise peut faire la même chose? Bien, si tu fais plusieurs tâches qui sont ce qu'on appelle "irréconciliables", tu peux avoir un problème. Je te donne un exemple: tu fais des embauches, tu approuves les horaires, tu approuves la paie, puis tu approuves les paiements. Ce qui arrive, c'est que tu crées un fournisseur fictif ou un employé fictif. Tu le payes de façon régulière. Après ça, il ne se passe rien, tu continues et donc tu peux non seulement créer la transaction frauduleuse, la prouver et même la faire disparaître. C'est merveilleux quand même. Alors dans les petites entreprises, ça arrive souvent.»
Il souligne que dans les petites entreprises, ce sont des choses qui sont malheureusement possibles et pour lesquelles on doit faire attention.
«Le loup est dans la bergerie, la porte est ouverte et c'est écrit "mouton à volonté à l'intérieur"...»
SAQ: où comment perdre sa réputation des petites fraudes...
Pierre-Yves revient aussi sur les 26 employés de la SAQ congédiés pour fraude, tel que le rapporte le Journal de Montréal sous la plume de Francis Halin.
Le fraudeur aurait d'ailleurs réussi à amasser un montant total de 23 035$.
Il s'agit, selon le chroniqueur, de beaucoup de problèmes pour de si petits montants.