Alors qu'un élève sur deux maîtrise correctement l'orthographe actuellement au Québec en secondaire 5, on est en droit de se demander si c’est la faute des enseignants.
Au micro de Paul Arcand, écoutez les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez aborder les difficultés qu'ont les jeunes à maîtriser le français dans leur parcours académique.
L'animateur souligne toutefois le 50% d'analphabètes fonctionnels au Québec qui a pratiquement toujours été la «norme», alors qu'on ne peut pas vraiment soutenir que les capacités en français se dégradent au plan sociétal. À tout le moins, les taux demeurent sensiblement similaires.
«Je dirais que cette responsabilité revient aux politiques parce que c'est le politique qui a la responsabilité de proposer des réformes et certains changements pédagogiques lorsque la situation le commande. Et dans ce cas ci, il y a urgence en la demeure.»
«On a fait le gros, gros maximum. Écoutez, les profs, les institutions, les bien pensants, les ministères, les différents membres de différentes commissions qui se sont posé la question de savoir si on enseignait bien le français [...] Tu ne peux pas obliger un âne à manger. Là, tu ne peux pas pousser un étudiant qui ne veut pas le faire à le faire!»