Anne-Marie Luca a connu des embûches pour réaliser son rêve de devenir mère. Alors qu'elle était atteinte d'un cancer, elle a dû se résoudre à se faire retirer l'utérus et donc congeler ses ovules pour éventuellement donner naissance à un enfant biologique.
Elle raconte dimanche, à l'émission Même le week-end, comment elle a fait face au manque de ressources et d'informations lorsqu'elle a voulu recourir à une femme porteuse et à de l'aide psychologique.
«C'était le Far West, ce n'était pas encadré.» Je ne travaillais pas parce que j'étais malade donc j'ai fouillé, parlé à des médecins, à des psychologues, à des avocats, à des gens qui l'avaient fait, des femmes porteuses, des parents d'intention.
Je trouvais dommage [ce manque d'encadrement], autant pour la gestation pour autrui que pour les personnes infertiles.»
Écoutez-la discuter de l'organisation Info-procréation qu'elle a fondée pour pallier ces problèmes, des clarifications quant'aux lois entourant les femmes porteuses et des tabous qui demeurent concernant la gestation pour autrui...